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Pourquoi ornitholand?

Préservation des espèces ornithologiques

Les membres d'ornitholand ont pour objectif la sauvegarde des différentes espèces d'oiseaux. Certaines d'entre elles sont menacées dans leur milieu naturel. Il est donc temps de regrouper les éleveurs de ces espèces en péril afin de les préserver. Pour cela, il faut en assurer au mieux l'élevage. C'est pourquoi ornitholand a été créé. Il est en effet plus aisé de réussir dans cette quête si l'on échange des informations sur les habitudes des oiseaux détenus, que ce soit du point de vue nourriture ou pour la réussite de l'élevage. En notant les observations de chacun, nous avons de meilleures chances d'arriver à notre but ultime. L'échange pour la préservation des espèces, voila bien le mot d'ordre d'ornitholand.

Elevage de mutations

Outre les oiseaux menacés, il exsite aussi d'autres buts pour lesquels ornitholand compte s'investir. Premièrement nous parlerons de mutations. C'est en captivité qu'elles se rencontrent le plus aisément car dans la nature, lorsqu'une mutation apparait, elle n'est pas préservée par des croisements spécifiques. Certains mutants sont même parfois délaissés par leurs congénères. L'élevage en volière peut donc permettre de montrer toute la palette de couleur de dame nature.

Participer à l'évolution des oiseaux de culture

Enfin, à côté de tout cela, il nous reste encore les oiseaux de culture. Le plus connu est bien entendu le canari. Celui-ci apparait d'ailleurs sous de multiples coloris. Relâcher ce genre d'oiseaux dans la nature serait complètement suicidaire. C'est donc dans les locaux d'élevage que les canaris et autres sont le mieux. Au fil du temps, les amateurs ont créé des "Standard" pour chaque couleur, chaque race, etc... Le but est de se rapprocher au maximum de ce modèle "Standard". Si pour certaines espèces ont remarque une exagération dans les exigences par rapport à la forme nominale (perruche ondulée), d'autres ont le mérite de mettre l'oiseau en valeur. Tout ceci à aussi pousser les éleveurs à s'intéresser à l'ornithologie, que ce soit au niveau de la structure de la plume, de la naissance des couleurs, de l'alimentation idéale ou encore de la génétique nécessaire à la préservation des mutations. Bref, nous nous interresserons aussi au monde des amateurs d'oiseaux et des expositions ornithologiques.

15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:28

L'une des raisons pour lesquelles j'élève des oiseaux est la préservation des espèces menacées. Or, vous le savez peut-être, le diamant de Gould est en danger dans son milieu naturel. Des efforts sont actuellement faits en Australie pour préserver ce qui peut encore l'être. Les chiffres les plus pessimistes parlent de 2500 spécimens vivants dans leur habitat d'origine. Bref, il était temps de réagir, et un fond de soutien a été créé. Vous trouverez d'ailleurs le lien dans le menu de gauche. En Europe, nous avons la chance d'avoir pu élever ces oiseaux en grand nombre. C'est aussi le cas en Australie et ailleurs. Ces oiseaux ne vont donc pas s'éteindre du jour au lendemain. Néanmoins, je compte apporter ma pierre à l'édifice en élevant de façon naturelle des diamants de Gould et ce dans les couleurs sauvages. Je débuterai sûrement la saison prochaine avec deux ou trois couples. Si vous connaissez quelques éleveurs sérieux vous pouvez me laisser leurs coordonées.

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 12:41

Comme la saison dernière, je n'avais pas énormément de couples cette année. Je n'en suis qu'à ma deuxième saison et je préfère acheter en qualité plutôt que d'avoir plus d'oiseaux mais de niveau moindre. Chaque chose en son temps. Pour cette année je devais avoir 2 couples de splendide et un couple de croupion rouge. Au final, j'ai perdu un couple de splendide suite au bréchêt saillant, et ce, juste avant la période d'élevage. Il ne me restait plus que la fille et le père et donc rien de prévu pour cette saison. J'ai néanmoins l'intention de continuer avec cette espèce et j'ai déjà pris des contatcs pour me fournir de nouveaux sujets en couleur sauvage.

 

Du côté des croupions rouges, le couple m'a donné 5 oeufs clairs pour la première couvée. Si la femelle visite encore régulièrement son nid, elle n'a toujours pas recommencé à pondre. J'espère qu'elle s'y remettra bientôt. En résumé rien de bien folichon pour le moment. Mais cela fait partie des hauts et des bas d'un élevage. Surtout avec si peu de couples. Ici aussi je compte agrandir mon cheptel pour la saison prochaîne. Sans doute que je resterai avec les couleurs rubino et opaline, mais une autre mutation n'est pas totalement à exclure.

 

A défaut d'être fortement occupé par les soins a donner à mes osieaux, je vais essayer de me pencher sur ce problème du bréchêt saillant. C'est quand même une maladie qui était moins présente par le passé. Je me demande si cela ne serait pas dû à l'eau de distribution dont les qualités en ph aurait été modifiée par rapport à il y a quelques années. C'est tout de même un problème que l'on rencontre dans pas mal d'élevage.Je ne me décourrage pas et je continue à construire patiemment un élevage qui je l'espère tournera à plein régime d'ici 4 à 5 ans.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 21:38

S'il y a quelques années on parlait rarement de bréchet saillant, force est de constater que de plus en plus ce phénomène est la cause de mortalité de nombreux oiseaux. J'ai moi même connu une perte suite à cette maladie.

 

La mégabactériose ou proventriculite (c'est le nom donné à la maladie du bréchet saillant) est non contagieuse. Le premier symptome observé est la diarrhée. Ensuite l'oiseau maigrit sans que l'on s'en apperçoive nécessairement. Le malade semble manger normalement en se tenant près de la mangeoire, mais au final il se nourrit peu. Après plusieurs jours ou semaines, il se met alors en boule avant l'apparition du dit "bréchet saillant". En passant notre doigt sur la poitrine de l'oiseau on sent une véritable lame de couteau. A ce moment là, il est déjà tard pour sauver l'oiseau.

 

Ce qui serait alors utile, c'est évidemment de trouver les causes de cette maladie. Pour certains, des graines et autres ne seraient pas digérées normalement suite au manque d'acidité du système digestif. La nourriture serait trop grasse et il faudrait donc éviter les graines noires ainsi que l'avoine pelée ou les graines de tournesol pour ceux qui en distribuent à leurs protégés. Les graines non assimilées se concentrent dans le proventricule suite au développement des mégabactéries.

 

Pour éviter que celles-ci continuent à se propager, il faut réacidifier le système digestif. Pour cela nous pouvons avoir recours à l'esprit de sel ou au vinaigre de pomme. Personnellement je donne une fois par semaine le vinaigre de pomme à tous mes oiseaux à titre préventif. Néanmoins, cela ne m'a pas permis de sauver un mâle splendide. Quand j'ai constaté le bréchet saillant il était déjà trop tard.  Une solution est peut-être de donner une dose plus importante de vinaigre de pomme jusqu'à guérison. On peut mettre une dose de 20ml dans un litre d'eau et la présenter quotidiennement aux oiseaux atteints. C'est en tout cas ce que je tenterai la prochaine fois que j'observerai une perruche présentant ces symptomes. Je vous tiendrai au courant du résultat.

 

 

 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 14:34
Mâle bleu poitrine blanche/pallid Femelle bleu poitrine blanche

Fiche du mâle

Fiche de la femelle

 

Le couple est mis en cage individuelle le samedi 20 mars. Le 3 avril, un nid y est suspendu et 2 jours plus tard la femelle effectue des visites de plus en plus régulières.

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 14:26
Alors que bon nombre d'éléveurs n'hésitent pas à employer des antibiotiques synthétiques, je rechigne toujours à faire ingurgiter trop de médicaments à mes oiseaux. On parle souvent de blanchir ses  oiseaux et autres.... Mais au final c'est un peu comme plâtrer un bras parce que l'on va partir aux sports d'hiver. Les antibiotiques ce n'est pas automatique. Des oiseaux qui passent de longues années sans l'emploi de tout ces produits n'en sont que plus résistants. Néanmoins, on doit parfois avoir recours à certains produits si l'on veut soigner nos oiseaux. Personnellement, mon choix s'est porté sur un antibiotique naturel, à savoir, l'extrait de pépins de pamplemousse.

epp

L'extrait de pépin de pamplemousse est excellent pour lutter contre les bactéries, les parasites ou la célèbre colibacillose. Il est utile aussi contre les diarrhées et pour soigner l'appareil digestif. Bref, il peut nous rendre bien des services. Pour l'utiliser, il suffit de le diluer dans l'eau. Pour nos oiseaux, on peut ajouter 65 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse par litre d'eau. Ce qui nous donne environ 8 goutes pour un verre de 12,50 cl. J'en donne pendant 3 jours d'affilées.

On peut acheter ce produit en pharmacie au prix de 15 euros pour 60 ml. Celui que j'ai acheté provenait de www.bioticas.com et avait la compositon suivante :

19 à 20% d'extrait de pépins de pamplemousse
13 à 13,30% de glycérine
0,30 à 0,60% d'acide ascorbique
66% d'eau distillée

Il faut éviter le contact avec les yeux. Veillez donc à mettre l'eau dans des abreuvoirs appropriés.

 
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 13:47

Mâle opaline porteur ino
Mâle de 2009 Achetée le dimanche 5 juillet 2009
Bague Chez Monsieur Manderlier Emmanuel de Lasne
  Blog internet
11male
Calendrier des événements concernant cette perruche croupion rouge
Dimanche 5 juillet 2009 Ce maple a été placée dans une cage de 1,20 mètre, lors de son arrivée. Il y cohabite avec une femelle achetée au même moment.
Lundi 3 août 2009 L'oiseau est placé en volière communautaire en compagnie de la femelle et de 6 perruches splendide. 
15 octobre 2009 Les deux croupions rouges se suivent partout depuis le début. Leur attachement devient de plus en plus grand au fil des jours. 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 13:12
Ci-dessous, découvrez le message d'un étudiant de l'Université de Liège. Son but est de trouver la cause de la mortalité des jeunes au nid. Si vous voulez l'aider dans son travail de fin d'étude, n'hésitez pas à prendre contact avec lui. Ses travaux pourraient nous aider par la suite.

" Bonjour à tous,

Je souhaite attirer toute votre attention sur un projet.

Dans le cadre de nos études à la faculté de médecine vétérinaire de l'ULg, nous sommes chargés d'effectuer un TFE (Travail de Fin d'Etudes)

J'ai choisi et obtenu le domaine de la médecine des oiseaux.

Mon sujet va se porter sur un problème rencontrer fréquemment chez les éleveurs d'oiseaux, la mortalité au nid. Mon étude se portera principalement sur les psittacidés les plus communs de nos élevages. Mais vous vous rendez bien compte qu'une telle étude pourra se valoir pour de nombreuses autres espèces.

jeune15052.jpg Chaque année de nombreux jeunes périssent, souvent dans la même tranche d'âge, sans jamais de véritables explications. La colibacillose est un mot qui revient fréquemment à la bouche des éleveurs, et pour ça, ils traitent à tord et à travers avec divers antibiotiques provenant notamment d'autres pays, et pour lequel la composition n'est pas connue (secret du vétérinaire). J'aimerais aussi m'interroger sur ces produits et les conséquences de ce "blanchiment". Cela serait pour moi, à la fois éleveur et futur vétérinaire, une occasion de sensibiliser ces nombreux éleveurs passionnés.

Pour commencer, j'ai mis en place un questionnaire. C'est entièrement anonyme, je vous demande donc d'être le plus transparent possible, c'est dans notre intérêt à tous pour que les résultats soient les plus représentatifs possibles.

Cette enquête n'a nullement était faite pour vous espionner. L'objectif est d'établir des corrélations entre les méthodes d'élevages et certains problèmes rencontrés. Pour ce faire, je vous demanderai d'être le plus précis et le plus sincère possible. Pour autant que ce questionnaire soit entièrement anonyme vous êtes libre de ne pas répondre à certaines questions. L'objectif n'est pas de condamner les gens, mais bel et bien d'apporter des solutions dans les élevages. Un rapport de cette enquête sera publié. Vous serez tenus au courant.

Il aura pour but de créer une synthèse sur le management de l'élevage et de mettre le doigt sur certains points sensibles de l'élevage. Et même de manière individuelle, il a un intérêt pour vous dans le sens qu'il vous fera réfléchir sur quelques notions clefs pour lesquelles vous ne vous étiez peut être jamais posés la question auparavant.

Ce questionnaire aura pour but d'introduire mon travail.

Dans un second temps, je vais mettre en place un protocole qui permettra de faire autopsier tous les oiseaux morts que vous aurez eu durant votre saison d'élevage.
Je suis conscient d'un facteur limitant non négligeable pour la réalisation de ce projet, autrement dit la distance qui nous sépare. Il sera aussi question de conserver les oiseaux dans de bonnes conditions pour que l'autopsie soit réalisable. Pour cela je suis à la recherche de laboratoires, sponsors, pouvant m'aider financièrement à la réalisation de ce projet. Un laboratoire a déjà répondu positivement. Je continue ma quête.

Pour ceux qui sont intéressés. Veuillez me laisser un mail à l'adresse suivante:
platycerque@hotmail.com
Je leur transmettrai le questionnaire et éventuellement la fiche d'inscription pour la réalisation des autopsies.

Merci pour votre aide. "

Michael LEFEBVRE
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 15:50

ath2010

Le week-end passé, l'association ornithologique de Belgique organisait ses championnats nationaux. Cette année c'est dans la ville de Ath que les amateurs s'étaient donnés rendez-vous. Ci-dessous découvrez les résultats individuels ainsi que les points obtenus pour chaque catégorie d'oiseaux. En fin de document, vous aurez aussi la possibilité d'obtenir les adresses des différents participants.

Les résultats complets


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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:45
Ma première expérience avec la perruche splendide

 

Depuis l’âge de 3 ans, j’élève des oiseaux. Cette passion vient de mon père qui a toujours détenu des volatiles de tout genre. Que ce soit des canaris, des oiseaux exotiques, des psittacidés ou même des gallinacés, j’ai déjà touché un peu à tout. Mais mon attirance pour les perruches a toujours été la plus forte. C’est ainsi qu’à mes 16 ans j’écrivais déjà quelques articles dans la revue de l’A.O.B pour y décrire mes débuts avec la perruche ondulée. Vingt ans plus tard, j’élève toujours des oiseaux. J’ai pourtant fait une pause d’une bonne dizaine d’années. Mais que voulez vous, quand on a le virus…..

 

Pour ce retour, mon choix s’est porté sur la perruche splendide. Une espèce que je n’avais encore jamais élevée. C’est en voyant des photos sur internet, que mon choix s’est fait. Il ne me restait plus qu’à trouver un bon éleveur pour acquérir des oiseaux. Nous étions déjà début février quand je me décidais enfin à me rendre chez un éleveur. J’y acquis un mâle de 2008 en me disant que je lui trouverais une femelle plus tard. Il s’agissait d’un beau sujet bleu poitrine blanche. Fin mars je n’avais toujours pas trouvé de compagne jusqu’à ce qu’une femelle bleue turquoise viennent enfin rejoindre mon premier achat. Cette fois je possédais mon couple. Néanmoins, vu qu’il s’agissait de deux jeunes de l’année, je n’attendais pas grand chose comme résultat d’élevage. D’ailleurs aucun nichoir ne fut suspendu dans la volière.

 

Les oiseaux furent logés ensemble à partir du 28 mars. Le mâle se montrait fort actif alors que la nouvelle venue était encore assez craintive. Le mercredi 1er avril, le mâle tente déjà de donner la becquée à sa dulcinée, mais celle-ci repousse les avances de son prétendant. Mais deux jours plus tard, les échanges de nourriture commencent entre les deux comparses. Cela ne faisait pas une semaine que le couple était réuni et le mâle grattait déjà le sol comme s’il voulait y faire un creux. Je décidais donc d’accrocher un nid au sein de la volière. Ici aussi, les oiseaux ne perdaient pas de temps et le mâle (encore lui) se montrait intrigué par ce nouvel objet sur son territoire. En soirée, Bob (c’est le nom que j’avais donné à mon mâle) avait déjà visité l’intérieur du nid. Deux jours plus tard, la femelle en avait fait de même. Les choses ne traînaient décidément pas.

 

Le 17 avril fut un grand jour pour moi, puisque je découvrais le 1er œuf. La veille, j’avais constaté que le bas ventre de la femelle était plus gros qu’à l’accoutumée. Au final 5 œufs furent pondus, et la couvaison débuta après la ponte du quatrième œuf. Vingt et un jours plus tard, soit le 14 mai, un jeune apparu. Inutile de vous préciser mon excitation à ce moment. Je venais d’obtenir ma toute première splendide de propre élevage. Mais ma joie fut de courte durée. En effet, le lendemain je découvrais le petit corps sans vie.  Et comme les autres œufs ne donnèrent rien, je me retrouvais comme au départ, avec mon seul couple.

 

Loin d’être découragé, j’attendais la seconde ponte avec impatience. J’avais mis l’échec initial sur le compte du jeune âge des oiseaux et sur le fait qu’il s’agissait de leur première ponte. Le 27 mai, le premier œuf de cette seconde tournée fut pondu. Il fut rejoint par trois autres pondus tous les deux jours. Cette fois, la femelle se mis à couver après la ponte du troisième œuf. Et le 22 juin, trois jeunes sortaient de leur coquille. Le quatrième était fécondé, mais l’embryon était mort dans l’œuf. Le développement des jeunes fut assez rapide. Je décidais de les baguer le 9ème jour mais j’aurais sans doute dû m’y prendre dès le 7ème ou 8ème jour. Au final, les trois perruchons se développèrent parfaitement et quatre semaines jour pour jour après leur naissance, ils quittaient le nid. Dix jours plus tard, ils étaient devenus indépendants et furent séparés de leurs parents.

 

Au début, ils furent forts craintifs, et c’est avec calme que je devais approcher la volière. J’avais même peur qu’ils ne se blessent, si bien que je décidais de les placer dans une grande cage de 190 cm sur 50 cm de haut et de profondeur. Une fois plus habiles de leurs ailes ils retrouvèrent la volière. Bien qu’issu du même couple, j’avais obtenu trois oiseaux de couleurs différentes. Un mâle bleu poitrine blanche, une femelle bleue turquoise et une autre femelle bleue pallid.  Ce qui signifie que le père est donc porteur pour pallid. Mon couple fut alors mis en repos. Une nouvelle volière fut construite et les oiseaux purent profiter de ce nouvel espace de vol pour se dégourdir les ailes plus aisément encore.

 

Pour l’année qui vient, j’espère composer trois ou quatre couples de ces adorables perruches. Elles se montrent calmes et amitieuses envers leur soigneur. Une espèce à recommander à tous les débutants. Cependant, veiller à leur offrir un espace suffisant. Il ne faut pas se fier à leur petite taille et les placer en cage où elles seraient malheureuses.

Quant au bilan de la saison le voici :

Nombre de couple : 1
Nombre de ponte : 2
Nombre d'oeufs : 9
Nombre d'oeufs fécondés : 6
Nombre de jeunes : 4
Nombre de jeunes sevrés : 3
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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 14:39
Nous avons vu dans un premier article, ce qu'il en était des facteurs dominants et récessifs. Mais ces derniers ne sont pas les seuls modes de transmissions des couleurs de nos oiseaux. En effet, vous rencontrerez souvent des oiseaux dont la couleur est dite "liée au sexe". Il existe en fait une paire de chromosomes sexuels à côté des autosomes. Le mâle possède deux chromosomes actifs alors que la femelle n'en possède qu'un seul. Si nous reprenons l'exemple des facteurs dominants et récessifs, nous obtenions des oiseaux "splits pour le bleu", lorsque nous croisions un vert (dominant) avec un bleu (récessif). Qu'il s'agisse de mâle ou femelle, tous étaient porteurs pour la couleur récessive. Or ici, étant donné qu'un des chromosomes de la femelle est dit "inactif", elle ne peut être proteuse pour une couleur. 

Pour de plus amples explications, rien de tel qu'un exemple. Prenons la mutation cinnamon qui est liée au sexe. Dans un premier temps on accouple un mâle vert "VV" avec une femelle cinnamon "c". Je n'utilise qu'un seul "c" vu que le deuxième chromosome de la femelle est inactif.

                                                                   Mâle vert =  "VV"   X   Femelle cinnamon = "c"

  1ère gamète "c" de la femelle 2ème gamette de la femelle inactive 
1ère gamète "V" du mâle on obtient un oiseau "Vc" on obtient un oiseau "V"
2ème gamète "V" du mâle  on obtient un oiseau "Vc" on obtient un oiseau "V"

On obtient ici 50% de mâles verts splits pour le cinnamon et 50% de femelles vertes.

Choisissons maintenant, l'accouplement d'un mâle cinnamon "cc" et d'une femelle verte "V" et voyons ce que nous obtenons alors....
                                                                   Mâle vert =  "cc"   X   Femelle cinnamon = "V"

  1ère gamète "V" de la femelle 2ème gamète de la femelle inactive
1ère gamète "c" du mâle on obtient un oiseau "Vc" on obtient un oiseau "c"
2ème gamète "c" du mâle  on obtient un oiseau "Vc" on obtient un oiseau "c"

Cette fois nous aurons toujours nos 50% de mâles verts porteurs pour le cinnamon, mais aussi 50% de femelles cinnamon.

Comme on le remarque, les femelles ne sont jamais porteuses. Elles montrent en fait la couleur du père à chaque fois. Dans le deuxième cas, il est donc très facile de sexer les jeunes rien qu'à la couleur des jeunes. Ceci peut être intéressant pour des espèces où le dimorphisme sexuel n'est pas très marqué voir inexistant. Quant aux mâles, vu que les deux chromosomes sont actifs, ils se comportent un peu comme les facteurs dominants et récessifs et peuvent donc être porteurs d'une autre couleur.

Prochaînement nous approfondirons les sujet en voyant ce que donnent les accouplements entre porteurs et entre deux mutations liées au sexe.

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