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Pourquoi ornitholand?

Préservation des espèces ornithologiques

Les membres d'ornitholand ont pour objectif la sauvegarde des différentes espèces d'oiseaux. Certaines d'entre elles sont menacées dans leur milieu naturel. Il est donc temps de regrouper les éleveurs de ces espèces en péril afin de les préserver. Pour cela, il faut en assurer au mieux l'élevage. C'est pourquoi ornitholand a été créé. Il est en effet plus aisé de réussir dans cette quête si l'on échange des informations sur les habitudes des oiseaux détenus, que ce soit du point de vue nourriture ou pour la réussite de l'élevage. En notant les observations de chacun, nous avons de meilleures chances d'arriver à notre but ultime. L'échange pour la préservation des espèces, voila bien le mot d'ordre d'ornitholand.

Elevage de mutations

Outre les oiseaux menacés, il exsite aussi d'autres buts pour lesquels ornitholand compte s'investir. Premièrement nous parlerons de mutations. C'est en captivité qu'elles se rencontrent le plus aisément car dans la nature, lorsqu'une mutation apparait, elle n'est pas préservée par des croisements spécifiques. Certains mutants sont même parfois délaissés par leurs congénères. L'élevage en volière peut donc permettre de montrer toute la palette de couleur de dame nature.

Participer à l'évolution des oiseaux de culture

Enfin, à côté de tout cela, il nous reste encore les oiseaux de culture. Le plus connu est bien entendu le canari. Celui-ci apparait d'ailleurs sous de multiples coloris. Relâcher ce genre d'oiseaux dans la nature serait complètement suicidaire. C'est donc dans les locaux d'élevage que les canaris et autres sont le mieux. Au fil du temps, les amateurs ont créé des "Standard" pour chaque couleur, chaque race, etc... Le but est de se rapprocher au maximum de ce modèle "Standard". Si pour certaines espèces ont remarque une exagération dans les exigences par rapport à la forme nominale (perruche ondulée), d'autres ont le mérite de mettre l'oiseau en valeur. Tout ceci à aussi pousser les éleveurs à s'intéresser à l'ornithologie, que ce soit au niveau de la structure de la plume, de la naissance des couleurs, de l'alimentation idéale ou encore de la génétique nécessaire à la préservation des mutations. Bref, nous nous interresserons aussi au monde des amateurs d'oiseaux et des expositions ornithologiques.

12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 21:38

S'il y a quelques années on parlait rarement de bréchet saillant, force est de constater que de plus en plus ce phénomène est la cause de mortalité de nombreux oiseaux. J'ai moi même connu une perte suite à cette maladie.

 

La mégabactériose ou proventriculite (c'est le nom donné à la maladie du bréchet saillant) est non contagieuse. Le premier symptome observé est la diarrhée. Ensuite l'oiseau maigrit sans que l'on s'en apperçoive nécessairement. Le malade semble manger normalement en se tenant près de la mangeoire, mais au final il se nourrit peu. Après plusieurs jours ou semaines, il se met alors en boule avant l'apparition du dit "bréchet saillant". En passant notre doigt sur la poitrine de l'oiseau on sent une véritable lame de couteau. A ce moment là, il est déjà tard pour sauver l'oiseau.

 

Ce qui serait alors utile, c'est évidemment de trouver les causes de cette maladie. Pour certains, des graines et autres ne seraient pas digérées normalement suite au manque d'acidité du système digestif. La nourriture serait trop grasse et il faudrait donc éviter les graines noires ainsi que l'avoine pelée ou les graines de tournesol pour ceux qui en distribuent à leurs protégés. Les graines non assimilées se concentrent dans le proventricule suite au développement des mégabactéries.

 

Pour éviter que celles-ci continuent à se propager, il faut réacidifier le système digestif. Pour cela nous pouvons avoir recours à l'esprit de sel ou au vinaigre de pomme. Personnellement je donne une fois par semaine le vinaigre de pomme à tous mes oiseaux à titre préventif. Néanmoins, cela ne m'a pas permis de sauver un mâle splendide. Quand j'ai constaté le bréchet saillant il était déjà trop tard.  Une solution est peut-être de donner une dose plus importante de vinaigre de pomme jusqu'à guérison. On peut mettre une dose de 20ml dans un litre d'eau et la présenter quotidiennement aux oiseaux atteints. C'est en tout cas ce que je tenterai la prochaine fois que j'observerai une perruche présentant ces symptomes. Je vous tiendrai au courant du résultat.

 

 

 

 

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 13:12
Ci-dessous, découvrez le message d'un étudiant de l'Université de Liège. Son but est de trouver la cause de la mortalité des jeunes au nid. Si vous voulez l'aider dans son travail de fin d'étude, n'hésitez pas à prendre contact avec lui. Ses travaux pourraient nous aider par la suite.

" Bonjour à tous,

Je souhaite attirer toute votre attention sur un projet.

Dans le cadre de nos études à la faculté de médecine vétérinaire de l'ULg, nous sommes chargés d'effectuer un TFE (Travail de Fin d'Etudes)

J'ai choisi et obtenu le domaine de la médecine des oiseaux.

Mon sujet va se porter sur un problème rencontrer fréquemment chez les éleveurs d'oiseaux, la mortalité au nid. Mon étude se portera principalement sur les psittacidés les plus communs de nos élevages. Mais vous vous rendez bien compte qu'une telle étude pourra se valoir pour de nombreuses autres espèces.

jeune15052.jpg Chaque année de nombreux jeunes périssent, souvent dans la même tranche d'âge, sans jamais de véritables explications. La colibacillose est un mot qui revient fréquemment à la bouche des éleveurs, et pour ça, ils traitent à tord et à travers avec divers antibiotiques provenant notamment d'autres pays, et pour lequel la composition n'est pas connue (secret du vétérinaire). J'aimerais aussi m'interroger sur ces produits et les conséquences de ce "blanchiment". Cela serait pour moi, à la fois éleveur et futur vétérinaire, une occasion de sensibiliser ces nombreux éleveurs passionnés.

Pour commencer, j'ai mis en place un questionnaire. C'est entièrement anonyme, je vous demande donc d'être le plus transparent possible, c'est dans notre intérêt à tous pour que les résultats soient les plus représentatifs possibles.

Cette enquête n'a nullement était faite pour vous espionner. L'objectif est d'établir des corrélations entre les méthodes d'élevages et certains problèmes rencontrés. Pour ce faire, je vous demanderai d'être le plus précis et le plus sincère possible. Pour autant que ce questionnaire soit entièrement anonyme vous êtes libre de ne pas répondre à certaines questions. L'objectif n'est pas de condamner les gens, mais bel et bien d'apporter des solutions dans les élevages. Un rapport de cette enquête sera publié. Vous serez tenus au courant.

Il aura pour but de créer une synthèse sur le management de l'élevage et de mettre le doigt sur certains points sensibles de l'élevage. Et même de manière individuelle, il a un intérêt pour vous dans le sens qu'il vous fera réfléchir sur quelques notions clefs pour lesquelles vous ne vous étiez peut être jamais posés la question auparavant.

Ce questionnaire aura pour but d'introduire mon travail.

Dans un second temps, je vais mettre en place un protocole qui permettra de faire autopsier tous les oiseaux morts que vous aurez eu durant votre saison d'élevage.
Je suis conscient d'un facteur limitant non négligeable pour la réalisation de ce projet, autrement dit la distance qui nous sépare. Il sera aussi question de conserver les oiseaux dans de bonnes conditions pour que l'autopsie soit réalisable. Pour cela je suis à la recherche de laboratoires, sponsors, pouvant m'aider financièrement à la réalisation de ce projet. Un laboratoire a déjà répondu positivement. Je continue ma quête.

Pour ceux qui sont intéressés. Veuillez me laisser un mail à l'adresse suivante:
platycerque@hotmail.com
Je leur transmettrai le questionnaire et éventuellement la fiche d'inscription pour la réalisation des autopsies.

Merci pour votre aide. "

Michael LEFEBVRE
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