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Pourquoi ornitholand?

Préservation des espèces ornithologiques

Les membres d'ornitholand ont pour objectif la sauvegarde des différentes espèces d'oiseaux. Certaines d'entre elles sont menacées dans leur milieu naturel. Il est donc temps de regrouper les éleveurs de ces espèces en péril afin de les préserver. Pour cela, il faut en assurer au mieux l'élevage. C'est pourquoi ornitholand a été créé. Il est en effet plus aisé de réussir dans cette quête si l'on échange des informations sur les habitudes des oiseaux détenus, que ce soit du point de vue nourriture ou pour la réussite de l'élevage. En notant les observations de chacun, nous avons de meilleures chances d'arriver à notre but ultime. L'échange pour la préservation des espèces, voila bien le mot d'ordre d'ornitholand.

Elevage de mutations

Outre les oiseaux menacés, il exsite aussi d'autres buts pour lesquels ornitholand compte s'investir. Premièrement nous parlerons de mutations. C'est en captivité qu'elles se rencontrent le plus aisément car dans la nature, lorsqu'une mutation apparait, elle n'est pas préservée par des croisements spécifiques. Certains mutants sont même parfois délaissés par leurs congénères. L'élevage en volière peut donc permettre de montrer toute la palette de couleur de dame nature.

Participer à l'évolution des oiseaux de culture

Enfin, à côté de tout cela, il nous reste encore les oiseaux de culture. Le plus connu est bien entendu le canari. Celui-ci apparait d'ailleurs sous de multiples coloris. Relâcher ce genre d'oiseaux dans la nature serait complètement suicidaire. C'est donc dans les locaux d'élevage que les canaris et autres sont le mieux. Au fil du temps, les amateurs ont créé des "Standard" pour chaque couleur, chaque race, etc... Le but est de se rapprocher au maximum de ce modèle "Standard". Si pour certaines espèces ont remarque une exagération dans les exigences par rapport à la forme nominale (perruche ondulée), d'autres ont le mérite de mettre l'oiseau en valeur. Tout ceci à aussi pousser les éleveurs à s'intéresser à l'ornithologie, que ce soit au niveau de la structure de la plume, de la naissance des couleurs, de l'alimentation idéale ou encore de la génétique nécessaire à la préservation des mutations. Bref, nous nous interresserons aussi au monde des amateurs d'oiseaux et des expositions ornithologiques.

11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 14:26
Alors que bon nombre d'éléveurs n'hésitent pas à employer des antibiotiques synthétiques, je rechigne toujours à faire ingurgiter trop de médicaments à mes oiseaux. On parle souvent de blanchir ses  oiseaux et autres.... Mais au final c'est un peu comme plâtrer un bras parce que l'on va partir aux sports d'hiver. Les antibiotiques ce n'est pas automatique. Des oiseaux qui passent de longues années sans l'emploi de tout ces produits n'en sont que plus résistants. Néanmoins, on doit parfois avoir recours à certains produits si l'on veut soigner nos oiseaux. Personnellement, mon choix s'est porté sur un antibiotique naturel, à savoir, l'extrait de pépins de pamplemousse.

epp

L'extrait de pépin de pamplemousse est excellent pour lutter contre les bactéries, les parasites ou la célèbre colibacillose. Il est utile aussi contre les diarrhées et pour soigner l'appareil digestif. Bref, il peut nous rendre bien des services. Pour l'utiliser, il suffit de le diluer dans l'eau. Pour nos oiseaux, on peut ajouter 65 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse par litre d'eau. Ce qui nous donne environ 8 goutes pour un verre de 12,50 cl. J'en donne pendant 3 jours d'affilées.

On peut acheter ce produit en pharmacie au prix de 15 euros pour 60 ml. Celui que j'ai acheté provenait de www.bioticas.com et avait la compositon suivante :

19 à 20% d'extrait de pépins de pamplemousse
13 à 13,30% de glycérine
0,30 à 0,60% d'acide ascorbique
66% d'eau distillée

Il faut éviter le contact avec les yeux. Veillez donc à mettre l'eau dans des abreuvoirs appropriés.

 
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 23:10
Lorsque l'on se consacre à l'élevage d'oiseaux, on cherche un jour ou l'autre à fixer certaines cartéristiques que ce soit au niveau gabari ou couleur. Mais pour se faire, il faut éviter certains pièges. Si ordinairement dans l'élevage de canaris ont croise et recroise des oiseaux consanguins afin de fixer au plus vite certaines qualités, il faut bien avouer que cela ne se fait pas sans certaines conséquances. S'il s'agit du chemin le plus court, ce n'est sûrement pas le meilleur. Le patrimoine génétique de nos oiseaux doit être le plus large possible. A nous d'intégrer uniquement des oiseaux aux qualités semblables. A côté de cela, nous préconisons également un élevage le plus naturel possible. Dans la nature, les oiseaux les plus faibles sont délaissés par leurs parents. Cela n'est pas un hasard. De nos jours, beaucoup trop d'amateurs utilisent des médicament tels que des antibiotiques ou des vitamines non naturelles. Au fil des années, cela affaibli nos oiseaux qui résistent de moins en moins aux diverses maladies. J'ai également pour habitude de laisser mes oiseaux passer l'hiver sans chauffage. Ils sont néanmoins à l'abri de l'humidité qui reste le plus grand danger pour les splendides. Les perruches détenues de la sorte seront également plus résistantes et plus robustes. Enfin, il nous faut encore sélectionner des parents reconnus pour leurs qualités d'élevage. Bref, rien que pour remplir ces conditions, nous aurons déjà pas mal de difficultés.

Les bases
L'idéal est évidemment de commencer avec des oiseaux de la meilleur qualité possible. Ceci nous fera gagner pas mal de temps. Des perruches bien typées auront notre préférence, mais nous seront également attentif à la couleur et à la longueur du plumage.

Nous vous parlions plus haut des qualités des parents pour mener à bien leur nichée. C'est un élément que beaucoup d'amateurs délaissent au détriment de la beauté des oiseaux. Des couples que l'on a dû aider pour que leurs jeunes puissent finalement devenir adultes sont à proscrire de notre cheptel. Sur les deux couvées de l'année, il faut au moins une nichée de 3 ou 4 jeunes sevrés. Si on peut comprendre que pour leur première année de reproduction, de jeunes couples manquent la nichée initiale, ils doivent ensuite répondre aux attentes.

Evidemment, nous n'arriverons à pareils résultats qu'au bout de plusieurs saisons, et c'est cela qui donnera également de la valeur à notre souche.

A suivre....
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:52

On le sait, élever des oiseaux représente beaucoup d'investissement. Au final on espère toujours que ce temps passé à soigner nos protégés portera ses fruits. Mais chaque année nous entendons certains éleveurs se plaindre de leurs résultats. On invoque le temps, la malchance ou toute autre excuse. Mais trop rarement, l'éleveur se met en cause lui-même. Et pourtant, nous sommes souvent les premiers fautifs. Voici quelques causes possibles de ces mauvais résultats d'élevage.

Des oiseaux trop jeunes
Si on connait souvent l'année de naissance de nos oiseaux grâce à leur bague, on a souvent moins de renseignements quant au mois de leur venue au monde. Or, vous comprendrez qu'il n'est pas pareil d'accoupler des oiseaux nés en mars par rapport à d'autres nés en juillet. Il est donc  normal de ne pas attendre de miracle d'un couple trop jeune. Oeufs non fécondés ou tout autre soucis ne sont pas à exclure. Si vous décidez néanmoins de tenter le coup, vous connaîtrez les causes d'un échec éventuel.

Des parents qui ne sont pas en condition
Une saison d'élevage peut également être ratée si l'on veut accoupler des oiseaux qui ne sont pas en condition d'élevage. Il va de soi que les reproducteurs devront être en parfaite santé. Inutile de commencer trop tôt l'élevage. Les oiseaux doivent montrer une certaine activité avant de pendre les nichoirs. Chez les splendides cela peut se voir aux oiseaux qui grattent le sol ou à la traditionnelle becquée échangée entre mâle et femelle.

De la lumière, un taux d'hygrométrie correct et une bonne température
Nos couples ont également besoin d'une certaine quantité de lumière, ou plus exactement d'une plus longue durée de luminosité pour les inciter à nicher. C'est cette augmentation de l'éclairage qui stimulera l'instinct de reproduction. Quant au taux d'hygrométrie, il est parfois trop bas dans nos locaux, surtout par forte chaleur. On peut asperger le nid quelques jours avant les naissances, mais pas directement sur les oeufs. La tourbe dans le nichoir permet de garder un bon taux d'humidité. L'eau du bain ne doit jamais être retirée en période d'élevage. Enfin, il est évident que la température devra être suffisante.

La vitamine E pour stimuler nos couples
La vitamine E est la vitamine de la reproduction. Certains produits du commerce comme Ferti-Vit en contiennent spécialement pour préparer au mieux nos oiseaux. Ajouté à la pâtée 3 à 4 semaines avant la période de reproduction, ce produit est bénéfique pour les splendides et représente un plus pour mettre nos oiseaux dans de bonnes conditions d'élevage.

Le nichoir

Autre point important, le nichoir. Généralement les splendides préfèrent les bûches naturelles. Mais chaque oiseau à son propre caractère. Les nids que l'on peut construire soi même peuvent parfaitement convenir aussi pour certains couples. Une bonne façon de faire est de présenter la même sorte de nichoir que celle utilisée pour l'élevage des oiseaux reproducteurs. Un couple né dans une buche devrait donc disposer d'une buche. A l'inverse, un couple né dans un nid de notre fabriquation disposera d'un nichoir du même type. Si malgré tout les oiseaux ne montrent aucun intérêt pour le nichoir, on peut leur proposer plusieurs modèles à plusieurs endroits de la volière.


Si déjà nous faisons attention à tous ces points, nous aurons franchi une première étape. Néanmoins, d'autres éléments peuvent intervenir dans nos échecs. La nourriture a par exemple son importance, tout comme le logement. Vous trouverez notre façon de faire à ces sujets, dans les rubriques adéquates. Enfin, rien de tel que l'observation. Notre propre expérience permettra de corriger les fautes commises au fil des saisons. Comme le dit le dicton : ' On en apprend tous les jours ".
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