L’étude des oiseaux a toujours été une passion pour moi. L’envie d’apprendre à mieux les connaître s’est toujours faite ressentir. Outre la détention de certaines espèces et leur élevage, je me suis souvent posé des questions quant à l’origine de leurs couleurs par exemple. Plus tard, la théorie de l’évolution de Darwin m’a également interloquée. Les espèces telles que nous les connaissons ont-elle toujours existé ou au contraire, sont-elles le fruit d’une évolution ?
Une chose est en tout cas certaine, c’est que des espèces sont amenées à disparaître. Les ornithologues actuels en sont bien conscients et certains oiseaux sont ainsi protégés car leur nombre devient très limité. Si nous ne pouvons pas toujours savoir comment les espèces ont évolué, il nous semble que notre devoir est de sauvegarder ce qui peut l’être. Mais d’un autre côté, on peut se dire que depuis des siècles, les animaux les plus faibles disparaissent de la surface de la terre. On peut également comparer cela à une simple nichée chez les oiseaux, où l’on trouvera toujours un sujet moins costaud qu’un autre. S’il n’a pas la force de réclamer la becquée, son sort en est jeté. C’est ce qu’on appel la loi de la nature. C’est aussi celui qui s’adapte le mieux qui survivra le plus longtemps. Bref, il n’y a rien de plus normal que de voir certaines espèces d’oiseaux disparaître, sauf que…. ce sont les hommes qui sont la principale cause de ces extinctions.
Dans ces conditions, il me semble normal que les amoureux de la nature fassent un maximum pour alerter leurs contemporains. Personnellement je m’engage à mon niveau pour essayer de préserver cette faune qui est en danger. En Australie, certains oiseaux sont en voie d’extinction, alors que dans nos élevages ces mêmes oiseaux sont détenus en grand nombre. Il est donc important de préserver ce patrimoine dans nos volières afin d’assurer la préservation des espèces menacées. Et si un jour il faut utiliser ce cheptel pour le réintroduire dans la nature, nous aurons atteint notre but ultime.