13 juillet 2009
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Lorsque l'on se consacre à l'élevage d'oiseaux, on cherche un jour ou l'autre à fixer certaines cartéristiques que ce soit au niveau gabari ou couleur. Mais pour se faire, il faut éviter certains pièges. Si ordinairement dans l'élevage de canaris ont croise et recroise des oiseaux consanguins afin de fixer au plus vite certaines qualités, il faut bien avouer que cela ne se fait pas sans certaines conséquances. S'il s'agit du chemin le plus court, ce n'est sûrement pas le meilleur. Le patrimoine génétique de nos oiseaux doit être le plus large possible. A nous d'intégrer uniquement des oiseaux aux qualités semblables. A côté de cela, nous préconisons également un élevage le plus naturel possible. Dans la nature, les oiseaux les plus faibles sont délaissés par leurs parents. Cela n'est pas un hasard. De nos jours, beaucoup trop d'amateurs utilisent des médicament tels que des antibiotiques ou des vitamines non naturelles. Au fil des années, cela affaibli nos oiseaux qui résistent de moins en moins aux diverses maladies. J'ai également pour habitude de laisser mes oiseaux passer l'hiver sans chauffage. Ils sont néanmoins à l'abri de l'humidité qui reste le plus grand danger pour les splendides. Les perruches détenues de la sorte seront également plus résistantes et plus robustes. Enfin, il nous faut encore sélectionner des parents reconnus pour leurs qualités d'élevage. Bref, rien que pour remplir ces conditions, nous aurons déjà pas mal de difficultés.
Les bases
L'idéal est évidemment de commencer avec des oiseaux de la meilleur qualité possible. Ceci nous fera gagner pas mal de temps. Des perruches bien typées auront notre préférence, mais nous seront également attentif à la couleur et à la longueur du plumage.
Nous vous parlions plus haut des qualités des parents pour mener à bien leur nichée. C'est un élément que beaucoup d'amateurs délaissent au détriment de la beauté des oiseaux. Des couples que l'on a dû aider pour que leurs jeunes puissent finalement devenir adultes sont à proscrire de notre cheptel. Sur les deux couvées de l'année, il faut au moins une nichée de 3 ou 4 jeunes sevrés. Si on peut comprendre que pour leur première année de reproduction, de jeunes couples manquent la nichée initiale, ils doivent ensuite répondre aux attentes.
Evidemment, nous n'arriverons à pareils résultats qu'au bout de plusieurs saisons, et c'est cela qui donnera également de la valeur à notre souche.
A suivre....
Published by ornitholand
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