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Pourquoi ornitholand?

Préservation des espèces ornithologiques

Les membres d'ornitholand ont pour objectif la sauvegarde des différentes espèces d'oiseaux. Certaines d'entre elles sont menacées dans leur milieu naturel. Il est donc temps de regrouper les éleveurs de ces espèces en péril afin de les préserver. Pour cela, il faut en assurer au mieux l'élevage. C'est pourquoi ornitholand a été créé. Il est en effet plus aisé de réussir dans cette quête si l'on échange des informations sur les habitudes des oiseaux détenus, que ce soit du point de vue nourriture ou pour la réussite de l'élevage. En notant les observations de chacun, nous avons de meilleures chances d'arriver à notre but ultime. L'échange pour la préservation des espèces, voila bien le mot d'ordre d'ornitholand.

Elevage de mutations

Outre les oiseaux menacés, il exsite aussi d'autres buts pour lesquels ornitholand compte s'investir. Premièrement nous parlerons de mutations. C'est en captivité qu'elles se rencontrent le plus aisément car dans la nature, lorsqu'une mutation apparait, elle n'est pas préservée par des croisements spécifiques. Certains mutants sont même parfois délaissés par leurs congénères. L'élevage en volière peut donc permettre de montrer toute la palette de couleur de dame nature.

Participer à l'évolution des oiseaux de culture

Enfin, à côté de tout cela, il nous reste encore les oiseaux de culture. Le plus connu est bien entendu le canari. Celui-ci apparait d'ailleurs sous de multiples coloris. Relâcher ce genre d'oiseaux dans la nature serait complètement suicidaire. C'est donc dans les locaux d'élevage que les canaris et autres sont le mieux. Au fil du temps, les amateurs ont créé des "Standard" pour chaque couleur, chaque race, etc... Le but est de se rapprocher au maximum de ce modèle "Standard". Si pour certaines espèces ont remarque une exagération dans les exigences par rapport à la forme nominale (perruche ondulée), d'autres ont le mérite de mettre l'oiseau en valeur. Tout ceci à aussi pousser les éleveurs à s'intéresser à l'ornithologie, que ce soit au niveau de la structure de la plume, de la naissance des couleurs, de l'alimentation idéale ou encore de la génétique nécessaire à la préservation des mutations. Bref, nous nous interresserons aussi au monde des amateurs d'oiseaux et des expositions ornithologiques.

25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 12:03

Bleu poitrine blanche, bleu turquoise et bleu de mer
Le bleu poitrine blanche est le résultat de la perte complète de psittacine. Cette dernière peu varier du jaune au rouge suivant la concentration dans les barbes des plumes. Plus il y a de psittacine plus nous nous dirigeons vers le rouge. Chez la splendide, la couleur sauvage présente ainsi du rouge à la poitrine et du jaune sur le ventre. Suite à la perte complète de psittacine le jaune et le rouge deviennet blanc tant à la poitrine qu'au ventre.
                                       
Il reste ensuite à expliquer comment le vert se transforme en bleu. Pour celà il faut comprendre un peu mieux la structure d'une plume. Celle-ci est constituées de barbes et de barbules. Si l'on coupe une barbe transversallement, et que nous étudions tout celà au microscope, nous verrons apparaître les choses suivantes. Tout d'abord une première zone extérieure qui se nomme cortex et qui, à la base, est remplie de psittacine jaune. Ensuite, nous trouvons une zone spongieuse qui est composée de minuscules cylindres creux. Cette zone spongieuse laisse passer les ondes de lumières bleues et violettes, alors que toutes les autres ondes de lumière, ou couleurs, sont absorbées par la mélanine noire de la zone médullaire. Enfin, nous avons encore les vacuoles, elles ont une fonction de réflexion. Le centre ou zone médullaire contient l'eumélanine noire regroupée autour des vacuoles.

Une plume apparaît verte, en partie parce que la lumière jaune est réfléchie par le cortex et en partie parce que la lumière bleue est réfléchie par les vacuoles et à travers la zone spongieuse. La combinaison de ces ondes jaunes et de ces ondes bleues donne une vision de vert. Si le cortex perd sa psittacine, il ne reste plus, dès lors, que la réflexion des ondes bleues et violettes. C'est pourquoi le vert se transforme en bleu chez notre perruche splendide.

Quant aux couleurs turquoise et bleu de mer, elles résultent d'une perte de psittacine moins importante que celle de la bleu poitrine blanche. La perte n'est que partielle, alors qu'elle est totale dans le cas vu précédemment. La turquoise présente un léger voile jaune en lieu et place du blanc, alors que chez le bleu de mer, ce jaune est plus intense et tire même vers le saumon car la psittacine est encore plus présente. Il y a ainsi une multitude de gradation dans la perte de la psittacine. Ci-dessous vous pouvez comparer un mâle vert de mer avec la psittacine jaune qui ressort parfaitement et qui donne aussi une teinte verte au niveau du coup et des épaules ainsi qu' une femelle poitrine blanche qui a perdu cette psittacine.



Photo Emmanuel Manderlier http://mesperruches01.skyrock.com

Par rapport à la forme sauvage, les perruches splendide de la série bleue sont récessives. Si on croise un mâle ou une femelle sauvage avec un bleu nous obtiendrons 100% de perruches couleur sauvage porteuses pour le bleu.

Mâle couleur sauvage X Femelle bleue
50% mâles couleur sauvage porteurs pour le bleu
50% femelles couleur sauvage porteuses pour le bleu

Mâle bleu X Femelle bleue

50% mâles bleus

50% femelle bleues

 

Personnellement, je préfère ne pas mélanger les bleus entre eux afin de bien distinguer les couleurs. A force de mélanger les différentes nuances on arrive parfois à des bleus intermédiaires difficilement classables. C'est pour cette raison que j'ai plutôt décidé de travailler avec des oiseaux de couleur sauvage. En croisant un porteur de bleu avec un bleu nous obtiendrons 50% d'oiseaux bleus et les autres 50% seront des splendides de couleur sauvage porteuses pour le bleu. Bref, toutes ces perruches nous serons utiles pour l'élevage.

Mâle couleur sauvage porteur de bleu X Femelle bleu (ou inversément)
25% de mâles bleus

25% de mâles couleur sauvage porteurs pour le bleu

25% de femelles bleues

25% de femelles couleur sauvage porteuses pour le bleu

 

Les autres accouplements sont beaucoup moins intéressants car ils ne nous permettent pas de connaître le patrimoine génétique de nos reproducteurs à 100%.

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